Les histoires, une composante importante de la classe d’enfants
L’institut Ruhi nous explique dans son livret dédiée aux classes d’enfants:
Quelle importance les histoires peuvent-elles avoir dans l’éducation des enfants? De nombreuses histoires et des récits illustrent les principes et les qualités spirituelles et nous montrent comment les mettre en pratique. D’autres histoires montrent clairement les récompenses pour les bonnes actions et les conséquences d’un mauvais comportement. Les idées qui sont dans les histoires peuvent beaucoup profiter aux enfants, qui, par le monde de l’imagination fertile, peuvent en tirer une expérience qui leur sera ensuite d’une grande valeur pour la formation de leur caractère et de leur personnalité.
‘Abdul’-Bahá, l’Exemple Parfait
Beaucoup d’histoires que nous lisons aux enfants dans la classe d’enfant sont basées sur des anecdotes de la vie de ‘Abdu’l-Bahá, pour une raison particulière que nous rappelle l’institut Ruhi:
Nous savons que Bahá’u’lláh a designé son fils, ‘Abdu’l-Bahá, comme l’Exemple Parfait des enseignements bahá’ís. Les histoires sur sa vie nous aident à comprendre comment appliquer les enseignements bahá’ís dans notre propre vie. Les enfants devraient apprendre de nombreuses histoires sur ‘Abdu’l-Bahá, afin d’avoir constamment son exemple à l’esprit.
Stimuler l’imagination
Les histoires proposées dans les livrets Ruhi ne sont pas illustrées. Nous pouvons le considérer comme une invitation pour les enfants à faire travailler leur imagination et leur créativité.
Avant de commencer à lire l’histoire, je propose aux enfants de s’installer confortablement, de fermer les yeux et d’écouter attentivement l’histoire qui va suivre. Certains restent assis, d’autres se couchent par terre. J’ai remarqué que cette consigne aide les enfants à être calmes et concentrés sur l’histoire.
Dans un livre de contes de sagesse bouddhiste que j’ai à la maison, chaque histoire commence par les mots: « Détends-toi, ne bouge plus et écoute – écoute attentivement l’histoire de [cette petite fille qui…/ce commerçant qui…/etc.]. » Je trouve intéressant cette façon de mettre l’enfant dans une certaine ambiance (dans ce cas, un état de relaxation avant d’aller dormir).
Utiliser des illustrations
Il arrive aussi qu’avoir des illustrations facilite la compréhension de l’histoire ainsi que la concentration des enfants.
Une enseignante de classe d’enfant en Nouvelle Zélande a mis à disposition des ressources en anglais pour les classes d’enfants, dont des illustrations pour les histoires:
- Illustrations des histoires du livret 3, première année (fichier PDF)
- Illustrations des histoires du livret 3, deuxième année (fichier PDF)
Imprimer les illustrations
Les fichiers contiennent les histoires en anglais. Pour que cela ne perturbe pas les enfants, vous avez deux options possibles:
A) Vous pouvez imprimer les pages puis découper les illustrations.
B) Vous pouvez aussi vous créer un fichier avec seulement les illustrations:
- Faites un clic droit sur les images qui vous intéressent
- Sélectionnez l’option « Copier l’image »
- Ouvrez Microsoft Word (ou un logiciel équivalent)
- Utilisez l’option de collage. L’image sera plus grande que dans le fichier PDF. Vous pouvez alors redimensionner l’image, en mettre plusieurs sur la page en suivant la même procédure, et imprimer le tout.
Illustrations ou non: choisir en fonction des circonstances
Il n’y a pas de formule magique: à vous d’essayer les différentes façons de lire l’histoire aux enfants et de voir ce qui convient le mieux pour vous et pour les enfants, en fonction de leur degré de concentration, de leur facilité de compréhension, ou d’autres critères. Comme nous l’indique la Maison universelle de justice dans son message du 12 décembre 2011:
Que des éléments supplémentaires soient ou non requis pour renforcer le processus éducatif de chaque niveau est généralement déterminé par les enseignants eux-mêmes, en fonction de circonstances particulières, souvent en consultation avec le coordinateur de l’institut à l’échelon du groupement. On présume que, s’il est jugé nécessaire, tout élément supplémentaire est choisi parmi les ressources facilement disponibles. On n’aura que rarement à formaliser l’utilisation de ces éléments, qu’ils soient directement adoptés par les instituts de formation ou indirectement à travers leur promotion systématique généralisée.
Et vous, quelles sont vos expériences avec les histoires?